27 dresses

En attendant la sortie prochaine du nouveau Indiana Jones pour lequel je vais sûrement consacrer un billet (ahh, c’est toute mon enfance là mes amis qui revient avec cette série), je me suis mise à regarder une légère comédie romantique. Le dernier que j’ai regardé c’est celui avec Ben Stiller « Les femmes de ses rêves » avec lequel je n’ai pas beaucoup accroché, bien que j’ai de la sympathie pour cet acteur.

Cette fois-ci, j’ai été attirée par la distribution des acteurs. J’avoue que je choisis un film principalement pour les acteurs et les producteurs, très rarement je me fie aux critiques presses. Ce qui fait qu’assez souvent je me mets à aimer des films que la plupart des cinéphiles (ou pas) n’aiment pas, et inversement. Par exemple, je ne comprends pas l’engouement des gens par rapport aux films produits par Mel Gibson. Personnellement, je n’ai pas accroché ni à La Passion du Christ ni à Apocalypto. Peut-être aussi parce que je trouve que dans les films « pseudo-historiques », la réalité est souvent détournée au profit du scénario. Mais il m’arrive aussi de regarder des films avec des acteurs que j’aime et d’être déçue. Il en est ainsi de la prestation de Jessica Alba dernièrement dans The Eye: adaptation complètement ratée et ne vaut pas le film asiatique original.

Mais je m’égare … Revenons à donc à ce film qui m’a plus. Il s’agit de 27 Dresses avec Katherine Heigl et James Marsden. Là c’est clair, j’ai craqué essentiellement pour les acteurs. Car comment ne pas fondre devant ma fragile Lizzie de Grey’s Anatomy?

Ou bien James Marsden qui joue le Cyclope dans la série des X-men et qui change ici complètement de registre. Le synopsis:

Jane est si l’on peut dire « une spécialiste des mariages »: organisatrice et accessoirement elle endosse le rôle de fille d’honneur aussi. Elle jongle ainsi de mariage en mariage, en appréciant ces moments parce que d’après elle « cela permet de se sentir moins seule » et de se mettre ainsi – malgré elle – dans le fait où elle voit défiler le bonheur des autres sans (devoir) penser au sien.

Mais c’est sans compter les remarques souvent ironiques mais justifiées que lui lancent Kevin (J. Marsden) à propos de sa personnalité et de la conception même du mariage qui vont petit à petit l’entraîner petit à petit à remettre en question ses habitudes. Et surtout quand elle se retrouve à devoir organiser elle-même le mariage de sa sœur avec l’homme dont elle est secrètement amoureuse depuis longtemps. Il y a une limite à toute chose …

La fin de l’histoire est prédictible comme tous les films de ce genre; de même que cette tendance Hollywoodienne à vouloir toujours véhiculer des messages moralisateurs dans les films peut gêner. Mais la belle performance de Katherine Heigl vaut le détour de même que l’esprit même du film. En tout cas, si vous êtes comme moi rebuté par l’idée même du mariage: « le mariage est juste une cérémonie et ça n’est rien d’autre; accessoirement il fait acheter des tas d’objets complètement inutiles afin de se faire convaincre qu’on est des mariés comblés » Et je pense à ça parce qu’il y a de plus en plus de gens en ce moment dans mon entourage qui vont se marier ou qui vont avoir des bébés; et ça me stresse. Je me joins à ce qu’elle dit dans le film:

« Un jour viendra où ce sera mon tour, où tous ces gens seront là pour moi … »

Allez le voir si le cœur vous en dit, il sortira le 23 avril au cinéma 😉